En novembre 2012, le lancement du rapport d’Amnesty international sur les expulsions forcées des Roms en Ile-de-France fut le début d’une campagne pour lutter contre ces expulsions et les atteintes aux droits dont sont victimes les Roms en France. Notre pétition interpelle le Premier ministre tout en l’engageant à faire respecter le droit international relatif aux droits humains et à transposer dans le droit français les normes internationales en matière de droit à un logement convenable.Les conséquences désastreuses des expulsions forcées
Les expulsions forcées ont pour effet de jeter les Roms à la rue ou de les contraindre à se réinstaller dans des conditions en général encore plus précaires qu’avant. Elles sont traumatisantes pour les occupants des campements qui vivent dans l’angoisse de perdre leurs biens et d’être séparés de leur famille. La loi française ne protège pas suffisamment les occupants des campements informels ou de squats qui peuvent être expulsés sans même avoir été consultés ou informés bien en avance d’une procédure d’expulsion en cours, elle ne prévoit pas non plus d’obligation de relogement.
Même si le gouvernement actuel applique une politique plus nuancée que le gouvernement précédent, les expulsions forcées perdurent et leurs conséquences sont dramatiques pour les occupants de ces campements notamment dans l’accès à la santé et à l’éducation. Elles aggravent de fait la pauvreté et anéantissent toutes chances d’intégration et d’insertion sociale et professionnelle. Le rapport d’Amnesty International, sorti en novembre 2012, fait le point sur les conséquences de ces expulsions forcées et rappelle l’existence de textes internationaux interdisant les expulsions forcées telles qu’elles sont pratiquées actuellement en France.
Près de 13 000 signatures récoltéesPrès de 13 000 personnes se sont mobilisées en faveur de la pétition d’Amnesty International afin d’inciter le Premier ministre à mettre un terme aux expulsions forcées. Les pétitions ont été remises par une délégation d’Amnesty International France à des conseillers du Premier ministre à l’occasion d’un entretien qui a permis un échange de vues sur la politique menée vis-à-vis des Roms et sur la situation des Roms en Roumanie.
Amnesty International France avait été reçue le 14 mai par le Premier ministre à l’occasion d’une réunion rassemblant une 30aine d’associations impliquées sur les questions d’hébergement et d’accès au logement des personnes sans abri dont les Roms. Son représentant avait réitéré l’urgence de mettre un terme aux expulsions forcées des Roms pour éviter que des personnes continuent à être déplacées d’un campement à un autre et il avait demandé un message politique fort au premier ministre.
Amnesty International France avait été reçue le 14 mai par le Premier ministre à l’occasion d’une réunion rassemblant une 30aine d’associations impliquées sur les questions d’hébergement et d’accès au logement des personnes sans abri dont les Roms. Son représentant avait réitéré l’urgence de mettre un terme aux expulsions forcées des Roms pour éviter que des personnes continuent à être déplacées d’un campement à un autre et il avait demandé un message politique fort au premier ministre.
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