Amnesty International a reçu des informations inquiétantes selon lesquelles les autorités pénitentiaires d'une prison du Nigeria auraient transféré, mardi 23 juillet, un groupe de détenus dans des cellules plus proches de la potence. Parmi eux se trouve un homme qui a échappé de justesse à une exécution en juin.Au vu des dernières informations, il semble que les autorités de la prison de Benin, au Nigeria, se préparent à procéder à de nouvelles exécutions »
Lucy Freeman
Directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.
Il s'agit d'un retournement de situation cruel pour l'un des hommes qui viennent d'être transférés. Il faisait partie des personnes conduites à la potence le mois dernier pour être pendues mais les autorités ont reporté son exécution quand elles se sont rendu compte que, selon les termes de sa condamnation, il devait en fait être fusillé.
De nombreux pays d'Afrique de l'Ouest et du monde entier abandonnent la peine de mort mais le Nigeria persiste à aller à l'encontre de cette tendance internationale marquée. Le président Goodluck Jonathan doit demander la fin des exécutions dans le pays et restaurer le moratoire qui était en place auparavant. »
Lucy Freeman
Bien que l'on pense que les ordres d'exécution ont déjà été signés pour ces hommes, des recours introduits dans le cadre des affaires les concernant sont toujours en suspens.
Le 24 juin, quatre détenus ont été exécutés à la prison de Benin, dans l'État d'Edo (sud du Nigeria). Il s'agissait des premières exécutions judiciaires recensées dans le pays depuis 2006.
Amnesty International tente actuellement de vérifier les informations selon lesquelles le gouverneur de l'État d'Edo aurait signé deux ordres d'exécution supplémentaires dans la matinée du 24 juin.
Selon le rapport d'Amnesty International Condamnations à mort et exécutions en 2012, 56 personnes ont été condamnées à mort au Nigeria en 2012 et un millier de détenus environ sont sous le coup d’une condamnation à la peine capitale dans le pays
Lucy Freeman
Bien que l'on pense que les ordres d'exécution ont déjà été signés pour ces hommes, des recours introduits dans le cadre des affaires les concernant sont toujours en suspens.
Le 24 juin, quatre détenus ont été exécutés à la prison de Benin, dans l'État d'Edo (sud du Nigeria). Il s'agissait des premières exécutions judiciaires recensées dans le pays depuis 2006.
Amnesty International tente actuellement de vérifier les informations selon lesquelles le gouverneur de l'État d'Edo aurait signé deux ordres d'exécution supplémentaires dans la matinée du 24 juin.
Selon le rapport d'Amnesty International Condamnations à mort et exécutions en 2012, 56 personnes ont été condamnées à mort au Nigeria en 2012 et un millier de détenus environ sont sous le coup d’une condamnation à la peine capitale dans le pays
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