Malgré les critiques répétées des instances internationales et nationales, des milliers d’enfants roms sont toujours victimes de ségrégation en étant scolarisés dans des classes à part. Pourtant en 2010, le gouvernement slovaque avait promis de mettre fin à ce problème.
Selon une étude menée par le Programme des Nations unies pour le développement en 2012, près de 43 % des enfants roms inscrits dans des écoles ordinaires étaient placés dans des classes spéciales réservées à des enfants atteints de handicaps mentaux légers. En s'abstenant de mener une réforme en profondeur au niveau national, le gouvernement slovaque tolère un système discriminatoire basé sur l'appartenance ethnique des élèves.
La ségrégation des enfants roms est contraire au droit international et au droit de l’UE
La discrimination basée sur l’appartenance ethnique est prohibée par le droit international relatif aux droits humains et par la législation de l’Union européenne. La Commission européenne a la responsabilité et l'obligation de faire en sorte que les États membres respectent le droit communautaire et est dotée d'outils à cet effet, notamment les procédures d'infraction.
Les enfants roms sont non seulement discriminés et isolés des autres élèves mais bénéficient en plus d’un enseignement de basse qualité, ce qui aura des conséquences importantes sur leur future intégration professionnelle.
A Levoèa, des familles roms se mobilisent
En septembre 2011, des parents d’élèves roms ont appris que leurs enfants avaient été placés d’office dans des classes réservées aux Roms à l’école Francisciho à Levoèa. Par la suite, Amnesty International a été informée par le directeur de l'école que les placements dans des classes séparées touchaient la quasi-totalité de ces enfants. Ces classes ont été crées suite à une pétition présentée par des parents d’élèves appelant à une restriction du nombre d’enfants roms. En réaction, des parents d’élèves roms se sont mobilisés contre la ségrégation de leurs enfants dans le système scolaire. Ils craignaient que leurs enfants ne soient pas en mesure de progresser à l'école et qu’ils se sentent humiliés par la ségrégation ethnique. Du plus, les parents s’inquiètent, à juste titre, que l’avenir de leurs enfants en soit profondément affecté.
Le gouvernement slovaque doit prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à la ségrégation
Le 30 octobre 2012, le tribunal régional de Prešov, dans l'est du pays, a donné une lueur d'espoir à la minorité rom. Il a estimé que le fait d'orienter les élèves roms vers des classes à part à l'école élémentaire du village de Šarišské Michal'any constituait une violation de la loi de lutte contre la discrimination, ainsi qu'une atteinte à la dignité humaine. L'école s'est vu ordonner de modifier les modalités de scolarisation des élèves roms d'ici la rentrée 2013-2014.
Malgré les critiques internationales et nationales, les promesses politiques et les décisions de justice dénonçant la ségrégation scolaire des roms, la situation des enfants roms en Slovaquie reste fondamentalement inchangée. Des milliers d'enfants roms en Slovaquie continuent d'être injustement placés dans des écoles ou des classes séparées dans l'enseignement ordinaire.
Le gouvernement slovaque doit mettre en place une réforme d'urgence et s'assurer que les écoles et les autres organismes éducatifs ne perpétuent plus ce type de pratiques. Les autorités doivent aider les écoles en leur adressant des consignes claires et en leur allouant des ressources supplémentaires afin qu'elles puissent respecter la loi. Ceux qui ne se conforment pas à la loi doivent être tenus responsables et être sanctionnés. Plus que jamais, il est temps pour les autorités slovaques de reconnaître leur responsabilité et de s'assurer que tous les enfants en Slovaquie bénéficient d’un égal d'accès à l'éducation.
La ségrégation des enfants roms est contraire au droit international et au droit de l’UE
La discrimination basée sur l’appartenance ethnique est prohibée par le droit international relatif aux droits humains et par la législation de l’Union européenne. La Commission européenne a la responsabilité et l'obligation de faire en sorte que les États membres respectent le droit communautaire et est dotée d'outils à cet effet, notamment les procédures d'infraction.
Les enfants roms sont non seulement discriminés et isolés des autres élèves mais bénéficient en plus d’un enseignement de basse qualité, ce qui aura des conséquences importantes sur leur future intégration professionnelle.
A Levoèa, des familles roms se mobilisent
En septembre 2011, des parents d’élèves roms ont appris que leurs enfants avaient été placés d’office dans des classes réservées aux Roms à l’école Francisciho à Levoèa. Par la suite, Amnesty International a été informée par le directeur de l'école que les placements dans des classes séparées touchaient la quasi-totalité de ces enfants. Ces classes ont été crées suite à une pétition présentée par des parents d’élèves appelant à une restriction du nombre d’enfants roms. En réaction, des parents d’élèves roms se sont mobilisés contre la ségrégation de leurs enfants dans le système scolaire. Ils craignaient que leurs enfants ne soient pas en mesure de progresser à l'école et qu’ils se sentent humiliés par la ségrégation ethnique. Du plus, les parents s’inquiètent, à juste titre, que l’avenir de leurs enfants en soit profondément affecté.
Le gouvernement slovaque doit prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à la ségrégation
Le 30 octobre 2012, le tribunal régional de Prešov, dans l'est du pays, a donné une lueur d'espoir à la minorité rom. Il a estimé que le fait d'orienter les élèves roms vers des classes à part à l'école élémentaire du village de Šarišské Michal'any constituait une violation de la loi de lutte contre la discrimination, ainsi qu'une atteinte à la dignité humaine. L'école s'est vu ordonner de modifier les modalités de scolarisation des élèves roms d'ici la rentrée 2013-2014.
Malgré les critiques internationales et nationales, les promesses politiques et les décisions de justice dénonçant la ségrégation scolaire des roms, la situation des enfants roms en Slovaquie reste fondamentalement inchangée. Des milliers d'enfants roms en Slovaquie continuent d'être injustement placés dans des écoles ou des classes séparées dans l'enseignement ordinaire.
Le gouvernement slovaque doit mettre en place une réforme d'urgence et s'assurer que les écoles et les autres organismes éducatifs ne perpétuent plus ce type de pratiques. Les autorités doivent aider les écoles en leur adressant des consignes claires et en leur allouant des ressources supplémentaires afin qu'elles puissent respecter la loi. Ceux qui ne se conforment pas à la loi doivent être tenus responsables et être sanctionnés. Plus que jamais, il est temps pour les autorités slovaques de reconnaître leur responsabilité et de s'assurer que tous les enfants en Slovaquie bénéficient d’un égal d'accès à l'éducation.
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