C'est dans un jardin public entouré d'immeubles résidentiels, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) que sont installés, depuis plusieurs semaines, quelque 200 Syriens, dont une quarantaine d'enfants. Une situation inédite et difficile pour cette commune défavorisée.
Mardi 22 avril, son maire, William Delannoy (divers droite), qui vient de ravir la ville au Parti communiste, a lancé un appel solennel à l'aide de l'Etat. Plusieurs associations sont mobilisées, alors que le sort de ces Syriens vient une nouvelle fois souligner les carences du système d'asile français, saturé.
Mardi, plusieurs femmes avec enfants étaient toujours là, assises à l'ombre des arbres. Installées sur des couvertures fatiguées, elles donnent à grignoter des biscuits secs à leurs enfants. Les hommes fument à l'écart. Il y a aussi des nouveau-nés. La plus jeune, Asala, offre ses sourires aux adultes : une petite fille née il y a cinq mois, en Espagne, sur la route de l'exil. L'Espagne, la plupart de ces réfugiés disent y être passés pour venir en France. Souvent après un périple qui leur a fait traverser l'Egypte, l'Algérie et le Maroc.
Comme Younès, 28 ans, qui enseignait le français à Alep quand la guerre a commencé. « Avec ma femme et ma fille, on a quitté la Syrie il y a presque trois ans, raconte-t-il dans un français parfait. On s'est faits conduire en voiture jusqu'au Maroc et on est resté deux mois à Melilla [enclave espagnole au nord du Maroc] avant de passer la mer. »
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Mardi, plusieurs femmes avec enfants étaient toujours là, assises à l'ombre des arbres. Installées sur des couvertures fatiguées, elles donnent à grignoter des biscuits secs à leurs enfants. Les hommes fument à l'écart. Il y a aussi des nouveau-nés. La plus jeune, Asala, offre ses sourires aux adultes : une petite fille née il y a cinq mois, en Espagne, sur la route de l'exil. L'Espagne, la plupart de ces réfugiés disent y être passés pour venir en France. Souvent après un périple qui leur a fait traverser l'Egypte, l'Algérie et le Maroc.
Comme Younès, 28 ans, qui enseignait le français à Alep quand la guerre a commencé. « Avec ma femme et ma fille, on a quitté la Syrie il y a presque trois ans, raconte-t-il dans un français parfait. On s'est faits conduire en voiture jusqu'au Maroc et on est resté deux mois à Melilla [enclave espagnole au nord du Maroc] avant de passer la mer. »
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