Jakarta - Deux Australiens condamnés à mort en Indonésie ne seront pas transférés comme prévu cette semaine dans une prison de Java en vue de leur exécution, a indiqué mardi le parquet général, alors que le sort d'autres étrangers dont un Français est toujours incertain.
Andrew Chan, 31 ans, et Myuran Sukumaran, 33 ans, deux Australiens condamnés en 2006 à la peine capitale pour avoir dirigé un réseau de trafiquants d'héroïne entre l'île touristique de Bali, où ils sont incarcérés, et l'Australie, devaient être transférés initialement cette semaine vers une prison de haute sécurité.
Mais "cela a été reporté. Le transfert n'aura pas lieu cette semaine", a déclaré à l'AFP Tony Spontana, porte-parole du parquet général à Jakarta, sur fond d'intenses pressions des autorités australiennes farouchement opposées à l'exécution de leurs deux ressortissants.
"Le transfert des condamnés aura lieu au plus près de la date d'exécution", qui n'a pas encore été fixée, a-t-il ajouté, expliquant que le gouvernement australien avait demandé davantage de temps pour permettre aux familles de voir plus longtemps leurs proches.
Les deux Australiens figurent sur la liste des prochains condamnés à mort appelés à être fusillés, de même que d'autres étrangers, mais dont les nationalités n'ont toujours pas été révélées par les autorités indonésiennes.
Des dizaines d'Indonésiens et d'étrangers d'une quinzaine de pays condamnés à la peine capitale pour des affaires de stupéfiants sont dans le couloir de la mort en Indonésie, pays dont la législation en matière de drogue est l'une des plus sévère au monde.
Parmi eux, le Français Serge Atlaoui, condamné en 2007. Il a déposé la semaine dernière une demande en révision du procès devant un tribunal de la banlieue de Jakarta, après avoir vu son recours en grâce rejeté.
"Le tribunal a accepté d'examiner la demande", a déclaré mardi à l'AFP son avocate, Nancy Juliana, ajoutant ne pas savoir si son client figurait sur la liste des prochaines condamnés devant être exécutés.
La législation indonésienne prévoit qu'un condamné à mort peut être exécuté à tout moment une fois que sa demande de grâce présidentielle a été rejetée, même lorsque qu'une ultime procédure est en cours devant un tribunal.
Le nouveau président indonésien, Joko Widodo, surnommé Jokowi, a fait savoir peu après son arrivée au pouvoir en octobre qu'aucune grâce ne serait accordée aux condamnés à mort dans les affaires de trafic de drogue. Il estime que son pays est dans une situation d'état d'urgence en matière de stupéfiants, avec la mort de dizaines de jeunes chaque jour.
Pour la première fois depuis 2013, six condamnés à mort, parmi lesquels cinq étrangers, ont été exécutés le 18 janvier en Indonésie, provoquant de vives réactions de pays concernés.
Mais "cela a été reporté. Le transfert n'aura pas lieu cette semaine", a déclaré à l'AFP Tony Spontana, porte-parole du parquet général à Jakarta, sur fond d'intenses pressions des autorités australiennes farouchement opposées à l'exécution de leurs deux ressortissants.
"Le transfert des condamnés aura lieu au plus près de la date d'exécution", qui n'a pas encore été fixée, a-t-il ajouté, expliquant que le gouvernement australien avait demandé davantage de temps pour permettre aux familles de voir plus longtemps leurs proches.
Les deux Australiens figurent sur la liste des prochains condamnés à mort appelés à être fusillés, de même que d'autres étrangers, mais dont les nationalités n'ont toujours pas été révélées par les autorités indonésiennes.
Des dizaines d'Indonésiens et d'étrangers d'une quinzaine de pays condamnés à la peine capitale pour des affaires de stupéfiants sont dans le couloir de la mort en Indonésie, pays dont la législation en matière de drogue est l'une des plus sévère au monde.
Parmi eux, le Français Serge Atlaoui, condamné en 2007. Il a déposé la semaine dernière une demande en révision du procès devant un tribunal de la banlieue de Jakarta, après avoir vu son recours en grâce rejeté.
"Le tribunal a accepté d'examiner la demande", a déclaré mardi à l'AFP son avocate, Nancy Juliana, ajoutant ne pas savoir si son client figurait sur la liste des prochaines condamnés devant être exécutés.
La législation indonésienne prévoit qu'un condamné à mort peut être exécuté à tout moment une fois que sa demande de grâce présidentielle a été rejetée, même lorsque qu'une ultime procédure est en cours devant un tribunal.
Le nouveau président indonésien, Joko Widodo, surnommé Jokowi, a fait savoir peu après son arrivée au pouvoir en octobre qu'aucune grâce ne serait accordée aux condamnés à mort dans les affaires de trafic de drogue. Il estime que son pays est dans une situation d'état d'urgence en matière de stupéfiants, avec la mort de dizaines de jeunes chaque jour.
Pour la première fois depuis 2013, six condamnés à mort, parmi lesquels cinq étrangers, ont été exécutés le 18 janvier en Indonésie, provoquant de vives réactions de pays concernés.
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