Un Japonais condamné à mort pour un meurtre commis en 2007 a été exécuté jeudi matin au Japon, a annoncé la ministre de la Justice.
Tsukasa Kanda |
Tsukasa Kanda, 44 ans, a été pendu pour avoir tué une femme de 31 ans à Nagoya, au centre du Japon, avec deux complices recrutés sur internet. La victime, choisie au hasard, a été enlevée, ligotée, étouffée et tuée à coups de marteau, avant d'être dévalisée.
"Ce fut un cas extrêmement brutal", a justifié la ministre de la Justice, Yoko Kamikawa, lors d'une conférence de presse. "Après une série d'examens minutieux, j'ai ordonné l'exécution," a-t-elle ajouté.
La pendaison de M. Kanda porte à 12 le nombre total de condamnés à la peine capitale exécutés depuis le retour au pouvoir fin 2012 du Premier ministre de droite Shinzo Abe.
C'est cependant la première exécution depuis l'entrée au gouvernement de Mme Kamikawa en octobre dernier. La précédente remonte au mois d'août 2014. M. Kanda n'avait pas fait appel du verdict de condamnation à mort prononcé par le tribunal de première instance.
Les deux autres personnes impliquées dans ce meurtre purgent des peines d'emprisonnement à vie. Il reste encore plus de 100 condamnés dans les couloirs de la mort de l'Archipel. Le Japon et les Etats-Unis sont les seules démocraties industrialisées à appliquer la peine capitale, une pratique en permanence dénoncée par les associations internationales de défense des droits de l'Homme.
Le rythme des exécutions au Japon est très variable en fonction de l'opinion du ministre de la Justice en poste, car la signature de ce dernier est requise avant de passer à l'acte. C'est ainsi que, malgré un large soutien de la population à la peine capitale, le pays n'avait exécuté personne en 2011, une première pour une année pleine en près de 20 ans, du fait du refus des ministres de la Justice de centre gauche qui s'étaient succédés cette année-là. Mais en mars 2012, les exécutions avaient repris avec la pendaison de trois meurtriers récidivistes.
"Ce fut un cas extrêmement brutal", a justifié la ministre de la Justice, Yoko Kamikawa, lors d'une conférence de presse. "Après une série d'examens minutieux, j'ai ordonné l'exécution," a-t-elle ajouté.
La pendaison de M. Kanda porte à 12 le nombre total de condamnés à la peine capitale exécutés depuis le retour au pouvoir fin 2012 du Premier ministre de droite Shinzo Abe.
C'est cependant la première exécution depuis l'entrée au gouvernement de Mme Kamikawa en octobre dernier. La précédente remonte au mois d'août 2014. M. Kanda n'avait pas fait appel du verdict de condamnation à mort prononcé par le tribunal de première instance.
Les deux autres personnes impliquées dans ce meurtre purgent des peines d'emprisonnement à vie. Il reste encore plus de 100 condamnés dans les couloirs de la mort de l'Archipel. Le Japon et les Etats-Unis sont les seules démocraties industrialisées à appliquer la peine capitale, une pratique en permanence dénoncée par les associations internationales de défense des droits de l'Homme.
Le rythme des exécutions au Japon est très variable en fonction de l'opinion du ministre de la Justice en poste, car la signature de ce dernier est requise avant de passer à l'acte. C'est ainsi que, malgré un large soutien de la population à la peine capitale, le pays n'avait exécuté personne en 2011, une première pour une année pleine en près de 20 ans, du fait du refus des ministres de la Justice de centre gauche qui s'étaient succédés cette année-là. Mais en mars 2012, les exécutions avaient repris avec la pendaison de trois meurtriers récidivistes.
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