En Ethiopie, cinq journalistes blogueurs ont été libérés, mercredi, après un an de prison et 27 reports de leur procès pour incitation au terrorisme. Une libération qui intervient quelques semaines seulement avant la visite du président américain Barack Obama à Addis Abeba.
Les journalistes avaient été arrêtés en avril 2014, officiellement, selon le gouvernement éthiopien, pour tentative de stabilisation de l’Etat. Redwan Hussein, le ministre de la Communication, avait ajouté qu’ils n’étaient d’ailleurs pas journalistes, mais militants. Pourtant, après 27 reports de leur procès, l’accusation n’a jamais pu fournir d’éléments précis pour justifier les poursuites.
Parmi les cinq journalistes libérés, deux blogueurs écrivaient pour le site Zone 9, très critique sur la politique du pays. Ils auront passé un an en prison, accusés de terrorisme, comme la plupart des journalistes incarcérés en Ethiopie.
Visite de Barack Obama d'ici la fin du mois
Cette libération est-elle un geste de la part du gouvernement éthiopien avant la visite de Barack Obama le 26 juillet prochain ? Linda Thomas Grienfield, sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines, déclarait le mois dernier à des journalistes que « les arrestations de journalistes, et les difficultés de l’opposition sont des sujets régulièrement abordés avec le gouvernement éthiopien ».
Le pays, peu tolérant en matière de droits humains, été classé 4e sur la liste des 10 pays où la censure est la plus forte par le Comité pour la protection des journalistes. Mais l’Ethiopie est aussi un allié de taille pour les Occidentaux en Afrique de l’Est, en particulier pour la lutte contre les shebabs.
Le combat des membres de Zone 9 n’est pas terminé puisque quatre autres blogueurs sont encore incarcérés à Addis-Abeba.
Parmi les cinq journalistes libérés, deux blogueurs écrivaient pour le site Zone 9, très critique sur la politique du pays. Ils auront passé un an en prison, accusés de terrorisme, comme la plupart des journalistes incarcérés en Ethiopie.
Visite de Barack Obama d'ici la fin du mois
Cette libération est-elle un geste de la part du gouvernement éthiopien avant la visite de Barack Obama le 26 juillet prochain ? Linda Thomas Grienfield, sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines, déclarait le mois dernier à des journalistes que « les arrestations de journalistes, et les difficultés de l’opposition sont des sujets régulièrement abordés avec le gouvernement éthiopien ».
Le pays, peu tolérant en matière de droits humains, été classé 4e sur la liste des 10 pays où la censure est la plus forte par le Comité pour la protection des journalistes. Mais l’Ethiopie est aussi un allié de taille pour les Occidentaux en Afrique de l’Est, en particulier pour la lutte contre les shebabs.
Le combat des membres de Zone 9 n’est pas terminé puisque quatre autres blogueurs sont encore incarcérés à Addis-Abeba.
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