Le 17 novembre 2015, l’ONG Parliamentarians for Global Action a organisé une table ronde et des consultations en vue de l'abolition de la peine de mort obligatoire en Malaisie. Les efforts des parlementaires sont essentiels pour mener le pays vers l'abolition.
Le parlement malaisien a récemment accueilli une table ronde visant à élaborer des stratégies vers l'abolition de la peine de mort obligatoire en Malaisie. L'événement a permis de discuter de l'amélioration des contributions parlementaires en faveur de l'abolition et de comment éduquer à l’abolition.
La peine de mort obligatoire en Malaisie : le cadre juridique Selon la loi malaisienne, la peine capitale est obligatoire pour une série de crimes, qui vont de la trahison au meurtre et des infractions pour possession d'armes à feu au trafic de drogue.
Le réseau à but non lucratif qui compte plus de 1 000 législateurs, Parliamentarians for Global Action (PGA), a décidé de se réunir à Kuala Lumpur, en collaboration avec des députés, des autorités internationales et des experts, pour débattre de l'abolition de la peine capitale obligatoire en Malaisie.
La table ronde a mis en évidence l'existence d'un mouvement malaisien pour l'abolition, qui s’est répandu non seulement parmi les parlementaires, mais aussi parmi des fonctionnaires de l'État et le grand public. Au cours de la première session de la table ronde, l'irrévocabilité de la peine de mort obligatoire, et la possibilité d'erreurs judiciaires, ont été débattues. En effet, nombreux pays au monde considèrent le caractère automatique de cette punition comme étant arbitraire et disproportionné. La peine de mort obligatoire ne permet pas de prendre compte les différentes circonstances atténuantes dans lesquelles les infractions ont été commises, ainsi que les différentes caractéristiques de ceux qui ont été punis.
Le rôle essentiel des parlementaires en vue de l'abolitionComme l'indique la ressource récemment mise à jour de la Coalition mondiale contre la peine de mort, « Les parlementaires et l'abolition de la peine de mort », les parlementaires sont confrontés à une pression croissante découlant des attentes du public et ont la responsabilité de répondre à leurs préoccupations. Pendant la table ronde, le député Iskandar a insisté sur le rôle des parlementaires, en tant que représentants de l'intérêt supérieur du public. Il a également souligné le rôle des parlementaires comme visionnaires qui devraient mener la société loin de la vengeance et des représailles.
Enfin, le député a encouragé l'adoption d'une proposition de loi qui abolirait la peine de mort pour trafic de drogue et armes à feu.
Un projet de loi pour supprimer la peine de mort obligatoire en Malaisie
La député Nancy Shukri, ministre du Droit et vice-présidente du Groupe Malaisien de PGA, a annoncé aux participants que le projet d'amendement de la loi sur la peine de mort a été préparé, dans le but de supprimer la peine de mort obligatoire. Puis, elle a déclaré son engagement total pour ce projet de loi, qui devrait être présenté l'année prochaine.
Selon Maia Trujillo, chargée de programme à PGA, « PGA se félicite des récentes déclarations de responsables gouvernementaux, en particulier hon. Nancy Shukri, ministre du Droit et membre de PGA , de rompre avec la peine de mort obligatoire ». « C'est est la reconnaissance que la peine de mort obligatoire n'a aucun effet dissuasif et ne devrait pas être appliquée, par principe, en particulier pour des crimes non violents comme les infractions relatives aux drogues » a-t-elle ajouté.
La peine de mort obligatoire en Malaisie : le cadre juridique Selon la loi malaisienne, la peine capitale est obligatoire pour une série de crimes, qui vont de la trahison au meurtre et des infractions pour possession d'armes à feu au trafic de drogue.
Le réseau à but non lucratif qui compte plus de 1 000 législateurs, Parliamentarians for Global Action (PGA), a décidé de se réunir à Kuala Lumpur, en collaboration avec des députés, des autorités internationales et des experts, pour débattre de l'abolition de la peine capitale obligatoire en Malaisie.
La table ronde a mis en évidence l'existence d'un mouvement malaisien pour l'abolition, qui s’est répandu non seulement parmi les parlementaires, mais aussi parmi des fonctionnaires de l'État et le grand public. Au cours de la première session de la table ronde, l'irrévocabilité de la peine de mort obligatoire, et la possibilité d'erreurs judiciaires, ont été débattues. En effet, nombreux pays au monde considèrent le caractère automatique de cette punition comme étant arbitraire et disproportionné. La peine de mort obligatoire ne permet pas de prendre compte les différentes circonstances atténuantes dans lesquelles les infractions ont été commises, ainsi que les différentes caractéristiques de ceux qui ont été punis.
Le rôle essentiel des parlementaires en vue de l'abolitionComme l'indique la ressource récemment mise à jour de la Coalition mondiale contre la peine de mort, « Les parlementaires et l'abolition de la peine de mort », les parlementaires sont confrontés à une pression croissante découlant des attentes du public et ont la responsabilité de répondre à leurs préoccupations. Pendant la table ronde, le député Iskandar a insisté sur le rôle des parlementaires, en tant que représentants de l'intérêt supérieur du public. Il a également souligné le rôle des parlementaires comme visionnaires qui devraient mener la société loin de la vengeance et des représailles.
Enfin, le député a encouragé l'adoption d'une proposition de loi qui abolirait la peine de mort pour trafic de drogue et armes à feu.
Un projet de loi pour supprimer la peine de mort obligatoire en Malaisie
La député Nancy Shukri, ministre du Droit et vice-présidente du Groupe Malaisien de PGA, a annoncé aux participants que le projet d'amendement de la loi sur la peine de mort a été préparé, dans le but de supprimer la peine de mort obligatoire. Puis, elle a déclaré son engagement total pour ce projet de loi, qui devrait être présenté l'année prochaine.
Selon Maia Trujillo, chargée de programme à PGA, « PGA se félicite des récentes déclarations de responsables gouvernementaux, en particulier hon. Nancy Shukri, ministre du Droit et membre de PGA , de rompre avec la peine de mort obligatoire ». « C'est est la reconnaissance que la peine de mort obligatoire n'a aucun effet dissuasif et ne devrait pas être appliquée, par principe, en particulier pour des crimes non violents comme les infractions relatives aux drogues » a-t-elle ajouté.
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